Nous remettrons à jour ce site tous les soirs si possible (le début a été retardé par des problèmes de téléphone, avec nos excuses).
à bientôt donc,
JB.
Jeudi 5 juillet c'était mon anniversaire et tous les colons m'ont chanté "joyeux anniversaire" au petit déjeuner. Puis, lorsqu'on et allé à la piscine et sur le chemin les filles ont chanté ou plutôt hurlé joyeux anniverssaire. Et le soir, rebelotte...et j'ai reçu un pot de violettes.
Bref, c'était super et je remercie absolument tout le monde.
Rébecca
Vendredi 6 Juillet, aujourd'hui journée sportive pour les uns (VTT) et plus calme pour les autres (ateliers manuels et publicité). Ce soir tous les cow-boys étaient réunis pour une soirée casino où les billets de banque ont coulé à flots.
Line
Nous partons en bivouac cet après midi (dimanche 8), en espérant un temps clément (cf journal des colons) ! Pause dans les ateliers de préparation du spectacle pour la journée. Culte ce matin à Felering, avec bien sûr la publicité pour notre spectacle. Nous avons été invités à l'apéritif à la sortie du culte. Vous connaissez le Kugelhopf aux lardons ?
JB.
Un petit mot de la cuisinière (Sylviane). Toutes ces discusions avec les uns et les autres me font beaucoup de bien, ainsi que l'arrivée de Léa. Le temps passe trop vite, que de richesses à puiser en tous ces jeunes ! Mes journées sont fatiguantes mais tellement fortes. Demain la générale. Pourvu que le temps soit de la partie.
Fraternellement.
Petite information pour les non-alsaciens qui seraient surpris de lire que l'on fait les feux d'artifices ce soir (le 13 juillet) : en Alsace, on fête le 14 juillet le 13 au soir ; c'est comme Noël : ça tombe le 25 mais on le fête le 24 au soir et voilà. c'est clair, non ? Sinon, les magasins sont quand même fermés le 14 et pas le 13.
Rébecca
Le Point de vue de Francine
Pour moi, ce camp a été très différent des précédents du fait que Pierre m'a fait changer de casquette ; je n'étais plus LA cuisinière, mais
- le chauffeur, qui a conduit le minibus depuis Paris avec tout le matériel et qui assurait tous les déplacements
- l'intendante chargée des courses
- la cuisinière en second, quand les autres activités (prioritaires) le permettaient.
J'étais donc souvent absente et moins en contact avec les jeunes ; heureusement, ils ne semblent pas s'en être vraiment rendu compte.
Le duo cuisine avec Sylviane a été super, comme prévu. Nous nous connaissons bien, nous nous apprécions et nous complétons bien. C'est un bonheur de participer ensemble à un camp Baladins.
Cette année, les "enfants" ont été de vrais ogres (certain animateur aussi d'ailleurs - vous devinez de qui il s'agit !), toujours à demander du supplément. Les doses standards indiquées par les autorités compétentes de Jeunesse et Sports ont toujours été dépassées de 10 à 20 % et n'étaient pas toujours suffisantes. Nous n'avons pas eu à gérer des restes, ça n'existait pas. Le Président Christophe peut dormir sur ses deux oreilles, nous n'avons pas eu la possibilité d'enfreindre les règlements sur ce chapitre.
Nos colons ont-ils donc tous attrapé le ver solitaire avant d'arriver au camp ? A voir aussi leur faculté à bouger et crier et mettre du désordre partout, ça doit sûrement venir d'ailleurs.
La seule chose pour laquelle ils chipotent toujours c'est la corvée à laquelle ils sont inscrits : débarrasser les tables, balayer, faire la vaisselle. Malgré tout, c'était certains jours des occasions de fous rires et de chants.
Pierre m'avait trouvé une casquette galonnée. Comme chauffeur, j'ai dû la porter chaque fois que je véhiculais du monde. A chaque fois, il se trouvait au moins un jeune, pour me rappeler que je devais porter ce signe distinctif de ma fonction. Et bien sûr Jean Baptiste n'a pas pu résister au plaisir de me photographier.
Les jeunes sont étonnamment calmes pendant les transports, en complet contraste avec leur attitude "au sol".
En conclusion, je dirais que ça a été un bon camp. L'environnement super, la météo plutôt bonne, même si le bivouac n'a pas été possible ; les installations plus que correctes. Le virus Baladin continue à sévir. Je reviendrais.
À l'année prochaine.
Francine.
